Ce grand cuivre a été gravé pour souligner les valeurs symboliques d’un lieu refuge imaginaire. Le jardin des contemplations n’est pas un espace facile à conquérir: un sentier sinueux, une nature hostile, des parois abruptes sont autant d’obstacles pour décourager les faciles enthousiasmes. Cet « hortus conclusus » , qui occupe le centre de la scène, a une seule ouverture, quatre grands cyprès - sentinelles qui s’élèvent dans le ciel - et une maisonnette d’où il est possible de contempler le soleil naissant. Qu’une réalité abstraite conduise à une vision utopique, l’auteur n’en a cure. Par un tracé tantôt doux, tantôt incisif, la gravure se dévoile (bien réelle) dans une leçon de force et de mouvement.
Cuivre 392 mm x 500 mm (base x hauteur), 2002
Eau-forte sur papier Hahnemühle 300 gr, encres Charbonnel noir Luxe/bleu outremer/sépia; dimension de la feuille: 500 mm x 700 mm. Imprimé par l’auteur sur une presse chalcographique Puliti.
Tirage fixé à 40 exemplaires numérotés de 1/40– 40/40 + 5 épreuves d’auteur e.a. I/V – e.a. V/V
