La vallée heureuse – la gravure s’inspire d’un roman de Annemarie Schwarzenbach - s’ouvre sur un paysage surprenant: une vaste arène cernée par un haut mur blanc et des petits personnages qui s’entretiennent entre eux en toute quiétude. L’endroit ressemble à un lieu-refuge pour une humanité en rupture avec la société, pour toute âme tourmentée à la recherche d’une propre identité ou d’un peu de repos. Bien qu’on s’y sente en sécurité, cette apparente hospitalité ne peut cacher le malaise que l’on perçoit devant la nudité de cette cour trop grande et trop blanche. Sans portes et sans fenêtres, le monde extérieur est inaccessible. La vallée heureuse est un microcosme étrange qui attire pour son intrigante beauté mais qu’il faut admirer de loin, par
précaution...
Cuivre 241 mm x 102 mm (base x hauteur), 2012
Eau-forte/pointe sèche sur papier Hahnemuehle, encre noir Luxe Charbonnel, dimension de la feuille 500 mm x 350 mm. Imprimé par l’auteur sur une presse Bendini.
Tirage fixé à 35 exemplaires numérotés de 1/35– 35/35