Gravé dans un premier état en 1997, ce cuivre de grande dimension a été défini récemment dans un deuxième état permettant ainsi d’intensifier le tracé à l’eau-forte et de créer à la pointe sèche un paysage nocturne. La ville idéale est une tour symbolique conçue comme « l’axe du monde » pour unir la Terre et le Ciel. Rassembler les hommes dans une construction unique rappelle le mythe de la Tour de Babel ou de la Tour d’ivoire (symbole de noble pureté dans la tradition judéo-chrétienne). Projet utopique, fruit d’une audace démesurée et non dénué d’une beauté qui nous fascine, la ville apparaît comme un lieu d’accueil, protégé et isolé, où l’accès est réservé aux élus. Paradoxalement, par l’absence de tout être humaine, la ville idéale semble une coquille vide, un mythe qui nous conduit dans l’obscurité. Travail minutieux et...longuement médité.
Cuivre 500 mm x 320 mm (base x hauteur), 1997 - 2023
Eau-forte/ pointe sèche sur papier Hahnemühle, encres Charbonnel, dimension de la feuille: 700 mm x 500 mm. Imprimé par l’auteur sur une presse chalcographique Puliti.
Tirage fixé à 30 exemplaires numérotés de 1/30– 30/30