Les mécanismes dévoilés pourraient évoquer le destin des objets soumis à l’usure du temps mais dans cette gravure, ce n’est pas important de savoir si le temps des horloges correspond ou non au temps des astres mais de comprendre une composition faite de débris épars d’une apparente insignifiance. Ces rouages d’acier si complexes, ces ressorts à l’agilité un peu folle, ces boîtiers ouverts sans pudeur rappellent que la vie suit son destin. Heures, minutes,
secondes, les aiguilles trotteuses sont au service des hommes. Quand ils perdent le tic-tac familier, les engrenages conquièrent une liberté nouvelle: ils deviennent poésie.
Cuivre 416 mm x 149 mm (base x hauteur), 1993
Eau-forte/pointe sèche sur papier Hahnemühle , encre noire Luxe Charbonnel, dimension de la feuille 600 mm x 390. Imprimé par l’auteur sur une presse Puliti.
Tirage fixé à 30 exemplaires numérotés de 1/30– 30/30.