n. 210 Le visage drapé

Les quelques exemplaires encore disponibles de ce cuivre gravé en plein été (août 1991) ne sortent que rarement de leur cartable. Que l’on ne s’y trompe pas, le visage drapé est celui de la mort. Cette représentation ne veut évoquer ni la peur, si commune à tous les hommes, ni une vision macabre. « Le fruit qui est au centre de tout, c’est la grande mort que chacun porte en soi » nous confie le poète Rilke. Dans l’absence d’un tracé gravé à l’eau-forte, la manière noire joue avec la lumière et adoucit tout contraste. Les noirs sont profonds, si profonds que l’œil s’y perd. Derrière ce voile qui recouvre le visage, il y a l’image d’une condition humaine qui nous reste incompréhensible et obscure.
Cuivre: 153 mm x 206 mm (base x hauteur), 1991
Manière noire sur papier Magnani di Pescia, dimension de la feuille: 350 mm x 500 mm. Imprimé par l’auteur sur une presse Bendini.
Tirage limité à 20 exemplaires, numérotés 1/20 – 20/20
 
4 exemplaires sont encore disponibles

250.00 €