A première vue, c’est une ruine. Et qui dit ruine dit abandon, délabrement. Cet édifice si…éprouvé, semblable à une demi-lune, n’est qu’apparence car une sève rebelle s’empare des poutres et des murs écroulés et métamorphose les lieux en leur redonnant la vie. La végétation, si luxuriante, est marquée par un long travail de gravure qui n’apparaît qu’à l’œil attentif: les petites taches, les contrastes nerveux entre les espaces blancs et noirs offrent une « vibration lumineuse » qui agite l’air. Cet espace en ruine nous interpelle: paradoxalement, il nous invite à y voir le cycle vital du Temps qui passe, qui meurt et qui revient.
1997 | Eau-forte sur cuivre
Plaque: 402 x 302 mm (base x hauteur)
Impression sur papier Hahnemühle, impression sur presse Bendini imprimée par l’auteur, encre noir luxe, dimension feuille : 700 x 500 mm